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Jul 1
11:06
Petit message d’espoir sur la guérison d’une malade mentale 🫶 (TW : comportements obsessionnels liés à l’anorexie) Il m’est arrivé de poster au sujet de mon anorexie, des posts plus ou moins virulents qui reflétaient mon état mental au moment où je les écrivais. Aujourd’hui, après 5 ans de combat, je ne me retrouve plus totalement dans mes mots d’il y a 1 an, ou même 6 mois. Je ne suis pas guérie, mais le progrès est flagrant. Il y a 4 mois, je commençais un voyage au Japon et en Corée. Au début, je faisais attention à chaque calorie comme à mon habitude. Puis, petit à petit, mes pensées se sont focalisées sur le moment présent, sur les expériences incroyables que je vivais et que je m’apprêtais à vivre. Je me dépensais énormément et je sentais que mon corps ne pourrait pas suivre cette cadence. Alors, pour la première fois en 5 ans, j’ai refusé que ma maladie me gâche la vie, ce que je vivais était trop important et trop précieux. Mon corps avait besoin d’énergie pour accomplir ce voyage, alors j’ai mangé, et de plus en plus, et à ma faim. J’ai aussi pris plaisir à goûter de nouvelles choses, et à écouter mes envies. Qu’est ce que ça fait du bien ! J’ai démaigri, je porte toujours mon taille 32 mais il me serre un peu, et je n’ai aucun mal à piocher dans du 34. À savoir que la moi du passé piquait des crises de pleurs et de panique à l’idée de ne pas « nager » dans un 32, et à ne pas rentrer dans un pantalon 12 ans. Bon, j’ai encore du chemin à faire, c’est pas facile de voir mon corps changer et j’y pense tous les jours. Mais je n’ai plus de crises d’angoisse, et me dire « j’ai grossi » me trigger encore mais ne me rend pas livide, ni me donne envie de mettre fin à mes jours. Je ne vais pas cacher le fait que j’ai envie de maigrir, mais l’envie n’est plus aussi viscérale qu’avant, j’accepte même l’idée qu’on puisse m’aimer et m’apprécier même si je ne pèse pas 40kg, et que mon poids ne définit pas ma valeur. Ça n’est pas fini, je me sens encore très fragile et je m’attends à une rechute à la fin de ce voyage, surtout si je ne me sens plus aussi bien mentalement. Mais vous ne vous rendez pas compte à quel point mes pensées actuelles me paraissaient impossibles avant, c’est juste incroyable et impensable ! Rien que le fait de ne plus avoir envie de m’habiller chez les enfants. Aujourd’hui, ça me met mal à l’aise car je veux être une femme, alors qu’avant ça me rendait euphorique daller chez les enfants et chaque vêtement 12 ans qui m’allait me procurait des pics de bonheur puissants, c’était obsessionnel. Je suis contente de ce progrès et commence à avoir un espoir que ça disparaisse. Mon rêve ultime de peser 55kg comme avant sans que ça me rende malade ✨
6
3
Jul 1
11:48
Vraiment je t’envoie beaucoup de courage, et même si la route est encore longue ou semée d’embûches, ça sera pour du mieux je te le souhaite. Je me retrouve dans tes mots mais à l’inverse, ici c’est des TCA aussi qui me pourrissent la vie mais plutôt de la boulimie. Manger, avoir besoin de me remplir car c’est ce qui me fait envie. Mais me détester dès la seconde qui suit et me priver, faire du sport à outrance etc. Ces comportements se sont calmés mais ils sont encore là, parfois, par moment, je ne peux pas le nier. Vraiment sois forte et fière de toi, chaque pierre aide à construire le chemin de la guérison.
 
Jul 1
13:11
Tu peux être fière de toi, ce sont de sacrés progrès! J’ai des TCA depuis mes 6 ans (anorexie, puis boulimie puis hyperphagie), je sais que le combat est très difficile. Depuis que je vis avec mon copain, mon hyperphagie s’est calmée et j’ai encore quelques crises, mais elles sont rares. Je t’envoie tout mon soutien, tu es sur la bonne voie! 💪
 
Jul 1
13:58
Tu peux être ultra fière de toi, c’est un super chemin qui tu as parcouru, malgré les épreuves difficiles. 🌸
 

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