Avec mon copain on a quitté notre ville adorée pour une ville affreuse, mais les loyers étaient plus abordables, et on pensait qu’on trouverait du boulot.
5 mois plus tard: on déteste la ville, on veut rentrer et on cherche du boulot dans notre ville adorée et je suis en cloque. Rien de réjouissant MAIS: on est majeurs, vaccinés, très amoureux, et sans aucun doute l’un sur l’autre.
Aucun compte à rendre, à personne.
Bien sûr que les réactions risquent d’être vives, peut-être pas bien placées, mais tu ne peux pas empêcher les gens (qui t’aiment, de surcroît) de réagir comme ils réagissent.
Il est temps de se faire les épaules pour encaisser les mauvaises remarques, qui sont, bien souvent, rien d’autre, que de l’inquiétude venant de proches qui tiennent à nous.
Si tu n’as pas envie de rentrer dans les détails, ça te (vous, avec le papa) regarde.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons de l’annoncer, aucune livre ou manuel. Il faut faire avec le moment!
Tu peux dire que tu as confiance et que les choses se feront comme elles se feront et qu’un bébé a besoin avant tout d’amour, et que ça, vous en avez à revendre.
Vous avez pris la plus grosse des décisions de le garder, c’est vertigineux, beaucoup trop grand pour nous, humains, mais ça fait battre le cœur tellement fort qu’on oublie vite les mauvaises remarques, même des plus proches.
Il a fallu que je passe par là il y a quelques semaines. Je venais tout juste de l’apprendre et je voulais le partager avec ma famille. Mais j’ai beaucoup idéalisé les réactions, et j’ai donc été déçue. Ça m’a fait beaucoup douté. Puis en parlant avec mon chéri, on s’est dit que c’était comme ça, c’était eux. Puis les choses se sont tassées, et maintenant tout le monde est content, ils réclament les échos et me demandent comment ça va !
Vous avez pris la décision, à deux. Juste deux. Et ne venez pas la gâcher en prenant en compte les avis de tout le monde, ça serait dommage de ne pas profiter pleinement du début de cette nouvelle aventure ;)