C’est ce que j’avais dit dans mon dernier commentaire : les hommes violents changent extrêmement rarement. Voire jamais, quand ils n’entament pas de démarche.
Par contre, c’est hyper inapproprié de calquer un diag sur une personne alors qu’on n’est pas psychiatre et qu’on n’a pas vu le/la patient·e, tu le dis à juste titre.
Je suis diag borderline et au contraire je fais extrêmement attention à ne pas être violente avec mes proches. Je le rappellerai à chaque fois s’il le faut, mais il ne faut vraiment pas tomber dans la stigmatisation, avoir un trouble psy augmente avant tout et surtout la probabilité d’être soi-même victime de violences ! Et quand il y a violence, bien souvent elle est dirigée contre soi, pas autrui. Vraiment j’insiste, les personnes qui sont vraiment borderlines souffrent énormément de cette image stigmatisante et fausse ! Enfin, les stats montrent que les pathologies psychiatriques ne sont pas surreprésentées parmi les hommes violents. Un homme peut parfaitement être violent sans avoir de maladie psychiatrique.
Ce mec ne veut pas se prendre en main, tu ne pourras rien faire pour lui, tu n’es pas infirmière et tu n’as pas à le prendre par la main ni à le sauver. Coupe les ponts, c’est le mieux que tu puisses faire car il restera violent. Souvent on veut trouver des troubles psys aux gens pour mieux comprendre leur violence, mais le paramètre principal dans les violences, et qu’on occulte pourtant systématiquement, c’est bien d’être un homme dans une société patriarcale qui tolère et minimise les violences faites aux femmes.