À la fac j’ai eu un gros crush sur une fille mais je le voyais comme une situation exceptionnelle, c’était juste elle qui me faisait de l’effet pour une raison inconnue (je la connaissais même pas, elle était juste dans mon amphi).
Quelques années plus tard, j’ai eu le même « coup de crush » pour une autre fille, là j’ai commencé à me poser des questions, c’était une fille de mon groupe d’amis et je ressentais que mes sentiments étaient sérieux et c’était pas juste « elle est trop belle ». Mais encore une fois, j’étais dans le déni.
Puis, il y a eu cette collègue à mon ancien travail pour qui j’ai eu un crush pendant plus d’un an, c’était tellement intense que j’ai arrêté de me poser des questions et j’ai accepté cette part de moi, j’ai commencé à regarder les filles sous un autre regard (en acceptant ce que je ressentais), et c’est devenu évident. J’étais déjà avec mon copain à ce moment là, je lui ai fait mon coming out bi, j’en ai aussi parlé à ma mère et mon meilleur ami.
Je suis d’accord avec @jujulilirose. Je me suis vraiment trop tourmentée à l’époque où j’avais vraiment besoin de me mettre une étiquette « hetero ? bi ? à combien de pour-cent ? lesbienne ? », puis une amie m’a dit qu’il fallait que j’arrête de me mettre dans une case et d’accepter que mes sentiments viennent à moi sans les expliquer. Et j’ai compris que j’étais bi